Depuis 25 ans, la Sowecsom, outil financier public, soutient les entreprises sociales et coopératives. Aujourd’hui, elle change de nom et devient W.Alter. Avec ce nouveau nom et une offre de financement redéfinie, elle affirme clairement son engagement pour cette autre économie.

Dire oui à une économie plus humaine, plus durable et plus coopérative en Wallonie. 

Relocaliser l’économie, la rendre plus durable, plus humaine…cette volonté s’affirme de plus en plus auprès des citoyens, du monde économique ou politique. Et la crise que nous traversons a évidemment renforcé ce sentiment qu’une autre économie devait se développer, une économie plus résiliente et en phase avec les défis de demain.

Depuis de nombreuses années, la Wallonie soutient l’économie sociale et coopérative, une économie qui justement se veut plus locale, plus durable, plus résiliente et plus humaine.

Le gouvernement wallon actuel a, dès le début de cette législature, mis cette autre économie à l’agenda de ses priorités, notamment au travers de sa déclaration de politique régionale, qui a inscrit l’économie coopérative au cœur de ses projets de transition économique, écologique et sociale. Des mesures de renforcement et d’amplification ont déjà été prises par la Ministre wallonne de l’Economie sociale, qui a dégagé pas moins de 8 millions d’euros pour booster ce modèle économique alternatif : circuits courts, naissance de la banque coopérative New B, sensibilisation des jeunes à ce modèle économique alternation, soutien des artistes et artisans via les 5 Comptoirs de Ressources Créatives de Wallonie, financement des coopératives.

De nouveaux projets sont par ailleurs dans les cartons et dans le plan de transition Get Up Wallonia. Une feuille de route fixant la stratégie 2020 – 2024 sera présentée à l’automne par la Ministre Morreale, afin de soutenir le développement de l’économie sociale et coopérative en Wallonie. 6 secteurs constitueront la colonne vertébrale de ce projet : alimentation, logement, énergie renouvelable, santé, mobilité et culture.

Pour soutenir cette autre économie, la Wallonie peut compter sur un outil financier spécifiquement destiné au développement de l’économie sociale et coopérative : la SOWECSOM, filiale de la SRIW.

La SOWECSOM devient W.ALTER

Riche de 25 ans d’expérience, avec plus de 300 entreprises financées à hauteur de 75 millions d’€, la Sowecsom change de nom et devient W.ALTER. Avec ce nouveau nom, elle affirme clairement son engagement pour une alternative économique plus altruiste. «W » pour « Wallonie » et « Alter » pour « Autre économie ».

Elle revoit également son offre de financement, afin de la rendre plus lisible et lui permettre de financer les entrepreneurs de cette autre économie à tous les stades d’avancement de leur projet : du développement de leur idée, jusqu’à la création et la croissance de leur coopérative.

Son ambition ? Permettre le développement d’une autre économie en Wallonie.

Les coopératives, source de résilience

Moins dépendantes des fluctuations des marchés financiers, moins endettées, plus ancrées localement, pouvant compter sur l’intelligence collective des coopérateurs qu’ils soient fournisseurs, producteurs, citoyens et surtout clients, les coopératives sont particulièrement bien armées pour affronter les crises. Un sondage réalisé par W.Alter en pleine crise COVID-19, au sein des entreprises de son portefeuille, révèle notamment que 9 entreprises sur 10 sont confiantes dans leur capacité à traverser la crise. De plus, 73% des répondants estiment que leurs fonds propres seront suffisants pour absorber le choc actuel.

Ce chiffre est à mettre en regard du sondage mené par l’UWE[1] auprès de ses membres en début de crise : 73% des entreprises déclaraient connaître des problèmes de trésorerie et 42% signalaient déjà des problèmes de solvabilité.

Les success stories wallonnes 

PAYSANS ARTISANS – Le circuit-court et la consommation locale en région namuroise

Véritable mouvement citoyen, cette coopérative rassemble agriculteurs, artisans et consommateurs autour d’une vision commune de la consommation. Elle compte aujourd’hui plus de 100 producteurs et distribue des produits locaux à travers 19 points de vente. Ses forces ? Une agriculture durable et un écosystème du circuit-court namurois.

ETHIQUABLE Benelux– Le commerce équitable et l’agriculture biologique d’ici et d’ailleurs

Active depuis plus de 10 ans, cette coopérative compte parmi les sociétés à finalité sociale les plus engagées. Son organisation est fondée sur le management participatif et la démocratie. Elle soutient 39 organisations de producteurs dans 22 pays d’Amérique latine, Afrique et Asie et garantit un prix juste tant pour le producteur que pour le consommateur et un respect de l’environnement tout au long de la chaine de production.

Un projet coopératif ? Parlons-en !